Salut les masturbateurs,
Oui je sais ça fait un bail.
Beaucoup de boulot.
Et surtout beaucoup de masturb.
J'avais dis que ceux qui voulaientt faire un article étaient les bienvenus.
Alors c'est chose faite, merci à mon frangin, accrobranleparis.
Il va nous parler de masturbe et masturbateur.
En plus il nous illustre cet article avec ces photos perso.
Merci encore frerot.
Et ceux qui veulent faire pareil, sans soucis, envoyé moi un mail : masturbation68@hotmail.fr
"Nombreux sont les masturbateurs à fantasmer à de longues séances partagées avec un ou plusieurs compères. Les sites internet et les blogs, comme celui-là attestent cet intérêt et alimentent le
fantasme. Il faut dire que la branle est une activité essentiellement solitaire. Enfreindre le tabou de la clandestinité, exposer ce qui est habituellement caché, partager ce qui est
habituellement privé est un puissant excitant.
Partager une masturbation, c'est partager l'intimité ultime, abandonner toute pudeur. C'est être au plus près de notre essence d'homme et constituer une fraternité virile.
Dans la vraie vie c'est beaucoup plus compliqué car la masturbation est fondamentalement une activité sexuelle solitaire, centrée sur soi-même. On a en
principe besoin de personne pour se masturber et les masturbateurs ne sont donc naturellement pas enclins à aller vers les autres.
On pourrait penser que les masturbateurs lecteurs de ce blog, par exemple, ont sincèrement envie de se retrouver pour pratiquer ensemble leur activité préférée : il
n'en est rien. Tous en rêvassent mais lorsque la perspective se rapproche, ils ont toujours une bonne raison pour s'esquiver. C'est que le branleur est avant tout un fantasmeur. Son principal
organe sexuel n'est pas sa queue mais son cerveau. Pour lui, qui alimente son imaginaire sexuel en permanence avec des situations ou des images fantasmées, c'est plus difficile de se confronter à
la réalité.
Enfin la masturbation est chez nous encore largement frappée d'interdit. Il y a en effet une grande différence culturelle
entre les pays de tradition anglo saxonne et les pays de tradition latine. Dans les premiers, le rapport au corps est dédramatisé, la culture du corps est bien établie, le naturisme est très largement pratiqué etc... . On y trouve naturellement de nombreux clubs, associations etc. qui proposent des
séances collective de masturbation.
Dans nos pays de culture latine, tout ce qui entoure la nudité est encore frappé d'un certain interdit. Le nu est suspect et on y associe presque toujours une
connotation sexuelle. Quant à la masturbation, elle est donc considérée comme le tabou absolu.
Parce qu'elle est pratiquée par les pré-ados et les ados dont c'est la première sexualité, parce qu'elle est pratiquée par défaut par tous ceux qui sont privés de
partenaire sexuel, la masturbation est considérée soit comme une sexualité d'apprentissage, un peu archaïque, un peu primitive, soit comme une sexualité de substitution. Pour ces raisons, elle
est généralement très dédaignée, vue comme une sexualité de second rang. Même chez les gays, pourtant très actifs sexuellement, la branle est déconsidérée. D'ailleurs c'est amusant de voir
comme la langue elle-même traduit ce mépris. Dans le langage courant (et familier!), un "branleur" c'est un bon à rien, peu fiable et vaguement paresseux.
Si on considère que toute la civilisation occidentale latine a été pendant presque deux millénaires fondée sur cette idée que le péché (le plaisir) conduit à
l'enfer, rien d'étonnant que cette conception soit encore présente dans nos inconscients. C'est parce qu'elle est un plaisir que la masturbation est,
encore aujourd'hui, vue comme une pratique coupable que l'on n'évoque jamais. C'est du reste très paradoxal si on considère que c'est une des activités
les plus pratiquées par l'humanité. Mais c'est dans la solitude de sa chambre, au fond de son lit, enfermé dans les toilettes... que nous avons pratiqué
nos premières masturbations et à cette habitude s'est donc durablement associée l'idée d'isolement et de clandestinité pour échapper à la honte et à la culpabilité.
Briser ce conditionnement est un obstacle de plus à franchir pour pratiquer une
bonne masturbation à deux ou à plusieurs.
Il faut avoir surmonté pas mal d'inhibitions, et avoir fait un chemin personnel que beaucoup de masturbateurs n'ont pas parcouru. La masturbation à plusieurs c'est
une activité qu'on peut pratiquer avec plaisir seulement lorsqu'on a résolu ses complexes personnels. C'est aussi souvent une pratique sexuelle à laquelle on revient après avoir accumulé un grand
nombre d'autres expériences. Du coup les masturbateurs "libérés" joueurs et bavards, qui pratiquent la branle à plusieurs, sont plutôt des hommes qui ont dépassé la trentaine et souvent la
quarantaine.
La masturbation partagée est une activité sexuelle où on revient après avoir un peu roulé sa bosse. A la différence des traditionnels rapports de pénétration où les rôles sont généralement
définis, où les partenaires sont interchangeables et où la stimulation du fantasme est pauvre, la masturbation partagée est au contraire un terreau fertile pour faire croître le fantasme.
Dans un rapport de pénétration traditionnel, baiseur ou baisé, finalement la communication entre les partenaires est faible (Souvent il m'est arrivé d'avoir, comme baiseur, le sentiment d'être
utilisé comme une simple machine. Ce sentiment de dépersonnalisation est très désagréable (et troublant) pour une activité qui devrait réclamer un échange beaucoup plus intime).
La branle partagée c'est tout autre chose car on peut jouer avec son partenaire, tourner autour de ses fantasmes, exposer les siens, échanger son plaisir dans le regard etc... La communication
sexuelle est plus riche et plus intense. Sauf si la branle a tourné court, on a vraiment le sentiment d'avoir rencontré une vraie personne, d'avoir joué avec ses fantasmes, de lui en avoir
découvert d'autres etc... Alors que, dans un rapport de pénétration, on a parfois un léger sentiment de frustration, même après avoir joui, on a, au contraire, un sentiment de totale plénitude et
d'épanouissement après une bonne masturbation partagée au cours de laquelle notre monde de fantasmes a été bien stimulé et parfois, enrichi au contact de l'autre.
Les
anglo-saxons parlent de "connexion" entre deux personnes pendant la masturbation. C'est vrai qu'il il y a un véritable échange au cours
duquel le contact ne s'établit pas sur des bases sociales, amicales ou émotionnelles mais sur quelque chose de plus
profond encore, sur notre animalité. Sur ce que nous partageons tous : notre essence d'hommes. Fondée sur cette racine commune, la connexion est plus intense.
Alors qu'elle refoulée et jugée tabou tout le
reste du temps, l'animalité qui relie deux masturbateurs pendant la branle, peut s'exprimer avec beaucoup de franchise. Tous les tabous volent en éclat, et c'est l'expérience de cette grande
liberté qui donne un sentiment de plénitude et d'abandon.
Tous les masturbateurs confirmés, savent qu'une bonne masturbation est une sexualité riche qui stimule non seulement les organes sexuels mais aussi l'univers
imaginaire, le fantasme et parfois la créativité.
Il faut toutefois faire la part des choses. La branlette vite faite est à la masturbation ce qu'un jambon-beurre est à la gastronomie : un simple coupe-faim. en revanche, une masturbation longue,
où on prend le temps de bien s'enfoncer, d'approcher plusieurs fois de ses limites, de faire des pauses, de
recommencer... est un véritable repas de chef étoilé.
En prenant le temps on construit sa masturbation étape par étape en se faisant monter graduellement. Un peu de cam, un peu de porno à mater, un peu de blog à
consulter, de messages à lire ou à envoyer, des échanges en chat un peu chauds... De nouveau un peu de cam avec un partenaire, encore du porno à mater en rebondissant d'une vidéo ou d'un site à
l'autre, en jouant avec ses accessoires... Par étage, en chargeant bien, on construit sa masturbation jusqu'à arriver à un palier supérieur où toute l'attention, toute l'énergie sont concentrées
dans la queue. A ce stade c'est elle qui commande. Le cerveau rationnel a rendu les armes et c'est le cerveau archaïque, animal, celui qui est enfoui la plupart du temps sous nos oripeaux de
civilisation, qui reprend le dessus.
Aucune autre activité ne nous rattache si bien avec notre animalité profonde. Cette découverte, qui peut être vertigineuse, peut parfois faire peur. C'est
pourquoi certains ont du mal à lâcher prise complètement. Les grands amateurs savent au contraire que c'est là que se trouve la zone de plaisir la plus incandescente et ils s'y adonnent sans
réserve. Bave, salive, grognements, gémissements, râles, visages déshumanisés par les grimaces, langue pendante... accompagnent souvent une exhibition intégrale et sans retenue de la
masturbation. A ce moment on n'est plus qu'une queue et rien d'autre.
On touche ici à un autre aspect essentiel de la masturbation partagée. Pour que l'expérience de la masturbation soit plus forte et le plaisir plus intense, il faut
la montrer. Il faut exposer largement son plaisir, en être fier. Etre fier de sa virilité, l'arborer comme un trophée et la mettre en avant sans aucune pudeur. En face l'un de l'autre, les
cuisses écartées se masturber longuement, les yeux dans les yeux, en se montrant largement. Partager entre hommes ce plaisir sans équivalent.
Plutôt que les masturbations à partenaires multiples, qui ont aussi leurs amateurs, je préfère les branles à deux où a plus le temps de se concentrer sur le plaisir
de l'autre, où on peut l'accompagner par la voix à bien se donner, bien se lâcher et à l'accompagner et descendre avec lui dans son plaisir. Des encouragements, des appréciations, des
commentaires sur le spectacle offert... sont de puissants stimulants. La voix, le regard suffisent souvent. Inutile de toucher son partenaire. C'est la raison pour laquelle la branle partagée en
cam (avec un partenaire réceptif et joueur et une bonne connexion....) n'est pas une expérience frustrante.
Plutôt que de se branler en même temps de façon désordonnée, mieux vaut s'exhiber l'un devant l'autre à tour de rôle. Bien se montrer, bien se donner et s'enfoncer
dans sa propre masturbation en écoutant les encouragements de son vis-à-vis. Voir dans sa queue tendue le plaisir qu'il a à nous voir nous-mêmes, l'entendre dire le plaisir qu'il prend à nous
regarder. Se branler pour lui, le voir se branler pour nous.
En démultipliant l'image et en variant les points de vue, les miroirs peuvent augmenter encore l'excitation.
Il y a évidemment une forte dimension narcissique dans la masturbation et plus encore dans la masturbation partagée où l'autre, comme un double, agit comme
soi-même, ressent les mêmes sensations et jouit des mêmes plaisirs.
Ver-ti-gi-neux !"
Atrès très viteles gars
J'te kiss
Ton article est en effet passionnant sur l'obsession de la branle et le plaisir irrépressible de se retrouver avec sa queue. Le fantasme joue à fond, mais pour ma part, je privilégie le réel en allant en extérieur. M'exhiber, me branler en public, et là je vois tout de suite à qui j'ai à faire et si ça colle ou pas, car on est là pour la même chose. J'ai vécu 22 ans à Paris et je n'ai connu que quelques expériences entre vrais branleurs (géniales expériences), car en effet comme tu le dis, entre le fantasme et passer à l'action, la plupart trouvent toujours un prétexte pour que cela ne se fasse alors que soit disant tout le monde cherche un pote de branle !
A vos queues les branleurs et bonne année 2014 de branle intensive !
quelle qualité d'écriture et de réflexion en effet
je me retrouve bien dans la partie sur l'animalité où, c'est vrai, tous les mots et les images crues volent en éclat!
belle photo baveuse aussi
bonne sturbe à tous
Mais oui, c'est important de pouvoir parler de la branle, d'échanger nos expériences, dire ce nous excite, détailler comment nous prenons du plaisir, seuls ou accompagnés.
cela donne vraiment envie de se branler encore et encore, jouir encore et encore!
En effet, je ne suis pas nécessairement d’accord avec l’idée que la masturbation soit d’une nature essentiellement solitaire.
La masturbation, comme l’origine du mot lui-même nous l’indique, c’est le simple geste de se donner du plaisir sexuel avec la main. C’est donc avant tout une technique et une préférence sexuelles.
Et on pourrait définir cette sexualité par ce qu’elle n’est pas : elle est une sexualité de non-pénétration. C’est sans doute cela qui explique le « dédain » dont parle Accrobranle, dont est l’objet la masturbation dans le milieu gay où, en effet, prévaut une survalorisation souvent tyrannique de la pénétration et, concurremment, des catégories d’« actif » et de « passif » (qui, personnellement, me font plutôt rigoler…).
La nature même de cette technique prédispose certes la masturbation à être le comportement sexuel des solitaires (par choix ou par nécessité), mais cet aspect est loin d’épuiser la totalité de ce qu’elle est.
Oui, je peux me donner du plaisir sexuel avec la main, ou d’autres adjuvants (… et je ne m’en prive pas !). Mais je peux aussi fort bien utiliser ma main pour donner du plaisir sexuel à un(e) quelconque partenaire. Cela n’en reste pas moins de la masturbation : mais c’est ce qu’on pourrait appeler de la « masturbation partagée » – quand elle n’est pas « mutuelle –, ou de la « masturbation relationnelle ».
Ce n’est donc pas la masturbation, mais l’absence de partenaire, qui définit une sexualité « solitaire », la « solosexualité » dont on parle aujourd’hui. Et je ne suis donc pas sûr non plus que les masturbateurs ne soient « naturellement pas enclins à aller vers les autres ». Personnellement, autant j’aime la sexualité masturbatoire, autant j’aime aussi la pratiquer avec un / des / mon partenaire(s).
Le très beau texte d’Accrobranle fait d’ailleurs la part belle à cet aspect « relationnel » de la masturbation dont il nous livre ici une évocation juste et élogieuse.
Il est par ailleurs évident que les moyens de partager la sexualité masturbatoire sont nombreux, et Accrobranle en parle très bien. Cela va des séances de cam aux masturbations mutuelles avec un ou des partenaires en passant par le fait d’être réunis ici sur ce forum, et de partager nos expériences de masturbateurs.
J’avoue cependant que je suis assez surpris et, comme Accrobranle, déçu, que des relations masturbatoires relationnelles et « présentielles », à deux ou plus, semblent si difficile à établir. Il y a trop longtemps que je ne vis plus en France pour pouvoir savoir vraiment dans quel climat s’y vit la sexualité, masturbatoire ou non, mais ce phénomène ne laisse pas de m’interroger.
Et je me demande d’où vient ce refus, ou plutôt cette peur : car c’en est une, n’est-ce pas ? Ne serait-ce pas parce que les masturbateurs reprennent à leur compte cette condamnation sociale dont leur sexualité est l’objet ? Je n’ose le croire.
Ou n’est-ce pas plutôt parce qu’ils reculent devant cette invitation à partager la violence de cette profonde intimité qu’est une masturbation mutuelle ? Ou peut-être parce que ceux qui, comme le dit Accrobranle, « s’esquivent » sont finalement ceux qui, plutôt que la masturbation en soi, ont plutôt choisi une sexualité véritablement solitaire ?
Cela mériterait sans doute que nous en parlions.
En attendant, merci encore, Accrobranle.
Quand je reprends vos commentaires, il semble que ce que vous évoquez le plus souvent c'est la difficulté, voire l'impossibilité qu'ont les branleurs de se rencontrer. J'y reviens. Ce nouveau post est l'occasion aussi de répondre à la question de Onaniste.
Dans mon post (ci-dessus) j'évoquais quelques hypothèses : le branleur n'est pas enclin à aller vers les autres car il pratique une sexualité majoritairement solitaire d'auto-suffisance. Le branleur est avant tout un fantasmeur et pour lui c'est plus difficile de se confronter à la réalité, le branleur peut être effrayé par la violence (c'est le mot d'Onaniste) de la découverte de son animalité...
Il faut bien entendu ajouter de nombreux autres facteurs. Parmi ceux-ci, il en est un, important à mes yeux, qui ne touche pas seulement la communauté des branleurs mais plus largement celle de tous les gays qui sont sexuellement actifs. L'internet a complètement modifié la façon de communiquer et de rentrer en contact les uns avec les autres. A la rencontre réelle dans un bar, un lieu de drague ou bien au hasard des circonstances, s'est substituée une rencontre virtuelle, plus simple, plus rapide, anonyme et fantasmée. Ce mode de communication est aujourd'hui généralisé. Les lieux de drague sont désertés, de nombreux bars ont fermé. Paradoxalement, alors que ce mode de communication ne doit être qu'un pour favoriser le contact réel, il s'y est purement et simplement substitué. Aujourd'hui on se voit beaucoup moins, on sort beaucoup moins, on rencontre beaucoup moins, alors qu'au bout de son clavier on a le monde entier et des milliers de branleurs également disponibles.
La relation s'est aussi beaucoup "marchandifiée". Dans son profil on se met en scène comme un étalagiste dans une vitrine et les premiers contacts sont codifiés par les lois du marketing. Démarrant de cette façon, la relation s'engage nécessairement dans une direction marchande, même s'il n'y a pas d'échange d'argent.
Qu'on le veuille ou non, qu'on le déplore ou qu'on s'en réjouisse, nous sommes tous sensibles à cette présentation. Nous sommes conditionnés par les codes de la publicité et du marketing qui nous ont été isufflés au biberon. Désormais, nous avons de la relation une approche consumériste. "Celui là n'est pas mal, mais je dois pouvoir trouver mieux, celui là me plaît bien mais j'aime pas sa tête, celui là est super bandant mais il n'est sûrement pas pour moi..." Il a une très grande volatilité du gay-consommateur, exactement comme un client dans un grand magasin qui papillonne de rayon en rayon.
Il faut donc supporter les conséquences d'une situation que nous avons créée nous-mêmes et que nous entretenons : dans tous les secteurs de notre vie, nous avons aujourd'hui tendance à nous comporter comme des consommateurs.
Pour s'en convaincre, il suffit de voir combien d'entre nous ont réellement contribué à ce blog alors qu'ils sont beaucoup plus nombreux ceux qui viennent seulement y papillonner...
Toutes ces circonstances bâtissent une image fantasmée et inaccessible du partenaire de branle idéal. Elles éloignent encore plus la possibilité d'une rencontre réelle.
Le corollaire c'est que ceux qui ne ressemblent pas à cette image idéale sont immédiatement mis hors-jeu et ostracisés. Ils sont renvoyés à leurs complexes ou à leur solitude qu'ils trompent sur internet. Et la boucle est bouclée.
En effet, et c'est peut-être le plus important, je pense que les facteurs personnels sont décisifs pour faire aboutir la rencontre réelle. Celle-ci est en effet conditionnée par une bonne estime de soi. Or les sites internet, statistiquement, réunissent ceux qui, pour une raison ou une autre, ont des difficultés à aller au devant des autres. Soit qu'ils se trouvent trop gros, trop petits, trop minces, trop vieux, trop poilus, pas assez... , soit qu'ils se soient faits jeter, soit qu'ils aient des difficultés avec leur homosexualité.
Sur un site internet on avance masqué, on peut affirmer (et parfois en toute bonne foi) qu'on est "bi" etc. et on a malgré tout le sentiment (illusoire) qu'on est en relation avec les autres.
Voilà quelques nouvelles pistes de réflexion et quelques hypothèses pour essayer d'expliquer pourquoi c'est si compliqué de rencontrer un branleur.
Pourtant s'il y a un terrain sur lequel on doit se sentir en confiance c'est bien celui là. Il m'est très souvent arrivé de branler super bien avec des mecs ordinaires, comme vous et moi.
Le potentiel érotique du branleur ne réside pas dans la taille de sa queue ni dans l'abondance de sa pilosité. Le comportement, le goût du jeu, l'abandon, l'aisance dans son propre corps et à l'égard de son animalité sont des paramètres beaucoup plus importants qu'un physique de cover boy. Le plaisir transfigure tous les branleurs. Gardez toujours ça en tête.
Or nous avons tous accès au plaisir, protégeons-le et partageons le fièrement.