Samedi 10 mai 6 10 /05 /Mai 17:55

Salut à tous les masturbateurs,

 

Eh oui je sais ça fait très très longtemps que j'ai pas donné signe de vie.

Ce n'est pas pour autant que j'ai arreté de masturber, bien au contraire.

 

Je passe toujours de heures tous les jours à me toucher, à matter du porno, à snffer poppers.

 

J'ai moins de temps qu'avant (boulot) donc le temps que j'ai je le passe sur ma queue.

 

Mais c'est pas l'envie qui me maque de vous ecrire, de vous parler.

Alors je vais faire un effort et revenir un peu de temps en temps pour laisser des petits articles.

 

Alors j'attend les commentaires, mails ou autres messages pour me motiver et me montrer votre encouragement.

N'hésites pas.

 

Sinon suis toujours joignable : mail : masturbation68@hotmail.fr

skype : poilucho1

oovoo : accromasturbation;poppers

 

 

Par accromasturbation
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Dimanche 2 mars 7 02 /03 /Mars 10:40
Salut les frères de masturbation,
Eh oui, je suis rare en ce moment, mais c'est pas pour ça que j'ai laché ma queue.
Bien au contraire, je donne toujours et encore enormément.
Mais moins de temps pour ecrire.
Je me consacre au travaille des mes génitaux.
Alors merci à mon frère Accrobranle de Paris, qui me fais le plaisir de réécrire un article.
J'adore sa façon d'crire.
Alors je vous laisse découvrir.
Il est joignable : mecsport_paris@yahoo.fr
C'est deux photos de lui, merci encore, et n'hésitez pas à commenté pour lui.
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"
 
Plus c'est long, plus c'est bon !
Les branleurs apprentis jouissent souvent comme des lapins. ils courent au but en passant à côté de ce qu'il y a de meilleur. C'est normal : dans le règne animal, la stimulation des organes sexuels n'a comme seul objectif que la production et l'émission instantanée de sperme. Pourtant ce qui est bon dans la branle c'est de prendre son temps, de faire des pauses, de recommencer, plusieurs fois de suite pour bien construire son rut et l'entretenir longuement. Mais on n'y parvient pas spontanément car notre organisme n'est pas programmé pour différer le moment de l'éjaculation. En outre, ce moment étant souvent perçu comme celui du plus grand plaisir, notre cerveau s'est conditionné pour y parvenir rapidement. Il faut donc désapprendre ce que la nature et les mauvaises habitudes nous ont enseigné.  
Il y a en effet une sorte de méprise : pour de nombreux branleurs, c'est de jouir qui est l'objectif à atteindre. Tous les edgers (ceux qui aiment faire durer longuement en surfant sur la crête de la vague du plaisir) vous le diront : la finalité de la branle ça n'est pas le jus lui-même, c'est tout ce qui le précède. Finalement le but n'est pas intéressant, c'est le chemin qui y conduit qui est l'objectif véritable. 

Il faut changer son logiciel
Mais nous sommes tellement habitués à branler à la sauvette (sans doute héritage des pratiques enfantines, puis de la clandestinité) qu'il il faut se déconditionner et se programmer autrement car l'éjaculation en soi n'est pas la finalité. Bien sûr ce moment de relâchement total est le bienvenu après la tension qui précède. C'est délicieux de sentir monter et projeter le jus au rythme de contractions incontrôlables. C'est beau à regarder chez un partenaire. Mais le plus souvent ce plaisir est de très courte durée. D'autre part il est aussitôt suivi d'une période de repos où l'organisme qui doit se recharger pendant plus ou moins longtemps, est incapable de ressentir du plaisir et parfois même de l'excitation.
Branler mécaniquement pour jouir vite, c'est une technique un peu immature et enfantine. Evidemment on s'est tous branlé vite fait à un moment où un autre. C'est encore le meilleur somnifère naturel quand on n'arrive pas à s'endormir, par exemple. Mais peut-on encore parler de branle quand on jouit en quelques minutes ?

L'intérêt d'une bonne branle intelligente c'est au contraire de jouir de sa durée. Et pour ça il faut savoir gérer une petite frustration : celle qui consiste à remettre le plaisir à plus tard. Un peu comme on se ferait saliver longuement devant des plats délicieux qu'on finirait pas jeter sans y toucher. C'est de créer et d'entretenir cette petite frustration qui maintient en éveil notre état de réceptivité sexuelle. 
Cette frustration n'est pas très grande : on peut très bien branler sans jouir puis passer à autre chose et oublier rapidement qu'on s'est branlé. Le besoin, ou la sensation de manque supposés sont purement psychologiques (alors que quand on a faim, l'estomac crie vraiment famine). Il suffit parfois d'éteindre son ordi ou de ranger ses CD et d'aller prendre l'air pour passer à tout autre chose et surmonter le petit sentiment de manque.

D'expérience, je pense que c'est plus difficile de surmonter la frustration quand on est tout seul. C'est aussi plus difficile de se déshabituer à jouir vite. C'est pourquoi c'est toujours mieux de branler à deux. Je n'ai pas fait de statistiques à ce sujet mais je crois bien que, pour une même session, je passe moins de temps sur la queue quand je suis tout seul que quand je suis accompagné, en cam ou en live. A deux l'excitation peut être plus grande et ça peut être difficile à gérer mais on peut s'encourager mutuellement à ne pas jouir trop vite. Sauf accident on peut s'accompagner longuement. On a envie de faire durer pour soi même et pour l'autre. 
J'ai déjà eu l'occasion de le dire mais l'organe sexuel principal du branleur, c'est sa tête. Construire et entretenir cette frustration en branlant sans jouir sur une période plus ou moins longue est un très grand plaisir. C'est aussi une bonne façon de découvrir une autre part de soi-même.
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Conscience de sa queue
Au bout d'un certain temps on a une meilleure conscience de sa queue. Si on branle bien le matin, sans jouir, le souvenir de ce plaisir va nous accompagner toute la journée et on ressentira un léger sentiment de manque. Ce vague sentiment de frustration entretiendra jusqu'au soir la conscience de sa queue (alors que la plupart du temps, sauf quand on est stimulé sexuellement), on l'oublie complètement.
En fin de journée, quand on y reviendra, la branle sera encore meilleure, comme une récompense attendue. Et pour peu qu'elle se termine par une éjaculation, celle-ci sera plus abondante. 
C'est d'avoir la conscience de sa queue qui est important, avoir en tête en permanence qu'on est un animal de sexe mâle et éprouver toujours le besoin de le manifester par la branle. Se concentrer pour ressentir la matière du tissu contre sa queue pendant la journée, au travail, dans les transports... la regarder et l'admirer chaque fois qu'on va pisser et la caresser avant de la remettre en place etc... Etre toujours conscient qu'on est un mâle et en être fier.
C'est la conscience de cette virilité qui nous réunit tous. C'est la racine de ce qui nous rassemble, notre plus petit commun dénominateur. c'est le ciment de notre fraternité. Il n'y a pas dans la vie courante, d'autre moyen pour accéder à ce sentiment d'animalité virile. Seule la branle nous permet d'y parvenir. 
  
Bien sûr dans la branle il y a la satisfaction immédiate des organes sexuels mais il y a surtout pour les vrais branleurs qui edgent sans jouir, la stimulation de tout un univers mental et ce plaisir sans arrêt différé, cette conclusion toujours repoussée est un puissant excitant.
Pourquoi c'est compliqué de branler à deux ?
Dans mon post précédent j'évoquais quelques hypothèses : le branleur n'est pas enclin à aller vers les autres car il pratique une sexualité majoritairement solitaire d'auto-suffisance. Le branleur est avant tout un fantasmeur et pour lui c'est plus difficile de se confronter à la réalité, le branleur peut être effrayé par la violence de la découverte de son animalité...
Il faut bien entendu ajouter de nombreux autres facteurs. Parmi ceux-ci, il en est un, important à mes yeux, qui ne touche pas seulement la communauté des branleurs mais plus largement celle de tous les gays qui sont sexuellement actifs. L'internet a complètement modifié la façon de communiquer et de rentrer en contact les uns avec les autres. A la rencontre réelle dans un bar, un lieu de drague ou bien au hasard des circonstances, s'est substituée une rencontre virtuelle, plus simple, plus rapide, anonyme et fantasmée. Ce mode de communication est aujourd'hui généralisé. Les lieux de drague sont désertés, de nombreux bars ont fermé. Paradoxalement, alors que ce mode de communication ne doit être qu'un vecteur pour favoriser le contact réel, il s'y est purement et simplement substitué. Aujourd'hui on se voit beaucoup moins, on sort beaucoup moins, on rencontre beaucoup moins, alors qu'au bout de son clavier on a le monde entier et des milliers de branleurs potentiellement disponibles.
La relation s'est aussi beaucoup "marchandisée". Dans son profil on se met en scène comme un étalagiste dans une vitrine et les premiers contacts sont codifiés par les lois du marketing. Démarrant de cette façon, la relation s'engage nécessairement dans une direction marchande, même s'il n'y a pas d'échange d'argent.
Qu'on le veuille ou non, qu'on le déplore ou qu'on s'en réjouisse, nous sommes tous sensibles à cette présentation. Nous sommes conditionnés par les codes de la publicité et du marketing qui nous ont été instillés au biberon. Désormais, nous avons de la relation une approche consumériste. "Celui là n'est pas mal, mais je dois pouvoir trouver mieux, celui là me plaît bien mais j'aime pas sa tête, celui là est super bandant mais il n'est sûrement pas pour moi..." Il  a une très grande volatilité du gay-consommateur, exactement comme un client dans un grand magasin qui papillonne de rayon en rayon.
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Il faut donc supporter les conséquences d'une situation que nous avons créée nous-mêmes et que nous entretenons : dans tous les secteurs de notre vie, nous avons aujourd'hui tendance à nous comporter comme des consommateurs. 
Pour s'en convaincre, il suffit de voir combien d'entre nous contribuent réellement à ce blog alors qu'ils sont beaucoup plus nombreux ceux qui viennent seulement y papillonner...
Toutes ces circonstances, la consultation de sites et d'images porno, de visionnage de cam qu'on consomme en se dispersant... bâtissent une image  fantasmée et inaccessible du partenaire de branle idéal. Elles éloignent encore plus la possibilité d'une rencontre réelle. 
Certes les acteurs pornos sont bien membrés, ultra bandants, poilus (ou imberbes) comme on aime, beaux mecs jamais défaillants dans l'action. Mais ce sont des professionnels. Leur job c'est d'être beaux et bandants et ils sont payés pour ça.
Malheureusement, le corollaire à la construction de cette image idéale c'est que ceux qui ne lui ressemblent pas sont immédiatement mis hors-jeu et ostracisés. Ils sont renvoyés à leurs complexes ou à leur solitude qu'ils trompent sur internet. Et la boucle est bouclée.
En effet, et c'est peut-être le plus important, je pense que les facteurs personnels sont décisifs pour faire aboutir la rencontre réelle. Celle-ci est en effet conditionnée par une bonne estime de soi. Or les sites internet, statistiquement, réunissent ceux qui, pour une raison ou une autre, ont des difficultés à aller au devant des autres. Soit qu'ils se trouvent trop gros, trop petits, trop minces, trop vieux, trop poilus, pas assez... , soit qu'ils se soient fait jeter, soit qu'ils aient des difficultés avec leur sexualité.
Sur un site internet on avance masqué, on peut affirmer (et parfois en toute bonne foi) qu'on est "bi" etc. et on a malgré tout le sentiment (illusoire) qu'on est en relation avec les autres parce qu'on échange avec eux des messages creux et souvent en abrégé.  
Pourtant s'il y a un terrain sur lequel on doit se sentir en confiance c'est bien celui là. Comme nous tous, il m'est très souvent arrivé de branler super bien avec des mecs ordinaires, comme vous et moi. 
Le potentiel érotique du branleur ne réside pas dans la taille de sa queue ni dans l'abondance de sa pilosité. Le comportement, le goût du jeu, l'abandon, l'aisance dans son propre corps et à l'égard de son animalité sont des paramètres beaucoup plus importants qu'un physique de porn star à la musculature stéroïdée et aux érections entretenues au Cialis... Et puis n'importe quel branleur devant vous sera toujours plus beau que tous les cover boys fantasmés car il aura une qualité qu'aucun autre n'aura : il sera réel.

Dans les commentaires qu'on peut lire ici, nombreux sont ceux qui déplorent de ne pas pouvoir branler à deux. Mais qu'attendez-vous ? Baissez vos masques les gars ! laissez-vous aller. Le désir vous rend beaux. Ici on est entre nous, on a que des potes, n'hésitez pas à aller au devant des autres branleurs. Ce blog nous donne une excellente occasion de partager nos expériences mais aussi d'échanger nos coordonnées pour rentrer en contact les uns avec les autres. Lâchez-vous, vous y avez tout à gagner et rien à perdre."

Alors voilà, je crois que je ne vais rien rajouter, à vous de dire ce que vous en pensez
Je trouve très réussi cet article

A très très vite.
Moi suis toujours joignable : masturbation68@hotmail.fr ou skype : poilucho1
J'te kiss

Par accromasturbation
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Jeudi 6 février 4 06 /02 /Fév 22:08

Salut à tous,

 

Les articles sont moins fréquents, mais je sais que vous êtes toujours des fidèles et ça fait plaisir.

Je ne lache pas, je prend juste plus de bons temps pour moi.

 

J'ai toujours l'un ou l'autre d'entre vous, des messages, des cams, ben ouai on est la pour partager.

Je suis toujours joignable, mail : masturbation68@hotmail.fr et Skype : poilucho1

 

En ce qui cooncerne vos commentaires, j'avais pas forcément eu le temps d'y répondre, je vais m'y remttre dès ces soir et pour les futurs commentaires.

 

Ce soir, j'ai envie de vous montrer plusieurs pines.

Ouai l'une est différente de l'autre, mais putain qu'est ce que j'aime ça.

 

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Voilà quelques photos du net.

Moi j'aime, forcément, ily a du prépuce, du poil.

Mais bon c'est ce que je kifff

 

Sinon en ce moment mes sturbes sont toujours bien longues.

Ouai je kiff faire durer un maximum, alors selon le temps que j'ai, si je suis en déplacement ou non.

Mais en tous cas c'est minimum 2 heures par jours et jusqu'à 8h.

 

Je sais qu'on va me prendre pour un fou, mais ouai, suis taré et accro à la masturbation.

J'ai créé le blog pour qu'on puisse se retrouver entre branleurs, entre gars qui se croit seul à etre obsédé.

 

Alors voilà, j'en parle ouvertement et j'en suis fier.

Masturber les génitaux, astiquer la pine ou bien travailler la viande, autant d'expression pour parler de cet état d'excitation, quand on à son sexe entre ses doigts, et faire de bons va et viens, pour faire mouiller le gland avant de bien se vider les burnes, d'un bon lquide bien chaud et blanc.

 

Bon après tout ça, j'ai la bite au garde à vous.

Je vais recommencer une bonne séance.

 

A très vite les sturbeurs

Ne lache pas ta pine.

 

J'te kiss

 

 

 

 

Par accromasturbation
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Vendredi 31 janvier 5 31 /01 /Jan 23:52

Salut les sturbeurs,

 

Ca fait quelques jours que je n'ai pas mis d'article.

J'espere que tout va bien.

Je n'ai pas trop le temps de répondre aux commentaires, mais le plaisir de les lire est présent.

 

Mais une chose est sure, je ne peux plus m'arreter, c'est mon délire, ma vie.

Alors je passe des heures sur la kekette.

 

Entre les rezo tel, skype et oovoo, c'est le pannard.

 

Alors ce soir, je vous propose des beaux poils.

Tout le monde sais que je suis accro, alors voila, aux amoureux des poils, des touffes, pleins de bonnes erections.

 

Alors quand mi je vois ça, ben ouaiii je baveeee

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La il y a la touffe, mais quelle putain de bite.....

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Voilà les potos

En tous cas suis toujours joignable sur skype : poilucho1 ou par mail : masturbation68@hotmail.fr

 

Lachez pas les queues

Si on est la c'est qu'on a tous le meme delire.

 

Vice la sturbe.

 

J'te kiss

 

 

 

Par accromasturbation
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Jeudi 23 janvier 4 23 /01 /Jan 19:56

Salut les masturbateurs,

 

Oui je sais ça fait un bail.

Beaucoup de boulot.

Et surtout beaucoup de masturb.

 

J'avais dis que ceux qui voulaientt faire un article étaient les bienvenus.

Alors c'est chose faite, merci à mon frangin, accrobranleparis.

 

Il va nous parler de masturbe et masturbateur.

En plus il nous illustre cet article avec ces photos perso.

 

Merci encore frerot.

Et ceux qui veulent faire pareil, sans soucis, envoyé moi un mail : masturbation68@hotmail.fr

 

 

"Nombreux sont les masturbateurs à fantasmer à de longues séances partagées avec un ou plusieurs compères. Les sites internet et les blogs, comme celui-là attestent cet intérêt et alimentent le fantasme. Il faut dire que la branle est une activité essentiellement solitaire. Enfreindre le tabou de la clandestinité, exposer ce qui est habituellement caché, partager ce qui est habituellement privé est un puissant excitant.
Partager une masturbation, c'est partager l'intimité ultime, abandonner toute pudeur. C'est être au plus près de notre essence d'homme et constituer une fraternité virile.
Dans la vraie vie c'est beaucoup plus compliqué car la masturbation est fondamentalement une activité sexuelle solitaire, centrée sur soi-même. On a en principe besoin de personne pour se masturber et les masturbateurs ne sont donc naturellement pas enclins à aller vers les autres. 
On pourrait penser que les masturbateurs lecteurs de ce blog, par exemple, ont sincèrement envie de se retrouver pour pratiquer ensemble leur activité préférée : il n'en est rien. Tous en rêvassent mais lorsque la perspective se rapproche, ils ont toujours une bonne raison pour s'esquiver. C'est que le branleur est avant tout un fantasmeur. Son principal organe sexuel n'est pas sa queue mais son cerveau. Pour lui, qui alimente son imaginaire sexuel en permanence avec des situations ou des images fantasmées, c'est plus difficile de se confronter à la réalité.
Enfin la masturbation est chez nous encore largement frappée d'interdit. Il y a en effet une grande différence culturelle entre les pays de tradition anglo saxonne et les pays de tradition latine. Dans les premiers, le rapport au corps est dédramatisé, la culture du corps est bien établie, le naturisme est très largement pratiqué etc... . On y trouve naturellement de nombreux clubs, associations etc. qui proposent des séances collective de masturbation.
Dans nos pays de culture latine, tout ce qui entoure la nudité est encore frappé d'un certain interdit. Le nu est suspect et on y associe presque toujours une connotation sexuelle. Quant à la masturbation, elle est donc considérée comme le tabou absolu.
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Parce qu'elle est pratiquée par les pré-ados et les ados dont c'est la première sexualité, parce qu'elle est pratiquée par défaut par tous ceux qui sont privés de partenaire sexuel, la masturbation est considérée soit comme une sexualité d'apprentissage, un peu archaïque, un peu primitive, soit comme une sexualité de substitution. Pour ces raisons, elle est généralement très dédaignée, vue comme une sexualité de second  rang. Même chez les gays, pourtant très actifs sexuellement, la branle est déconsidérée. D'ailleurs c'est amusant de voir comme la langue elle-même traduit ce mépris. Dans le langage courant (et familier!), un "branleur" c'est un bon à rien, peu fiable et vaguement paresseux. 
  
Si on considère que toute la civilisation occidentale latine a été pendant presque deux millénaires fondée sur cette idée que le péché (le plaisir) conduit à l'enfer, rien d'étonnant que cette conception soit encore présente dans nos inconscients. C'est parce qu'elle est un plaisir que la masturbation est, encore aujourd'hui, vue comme une pratique coupable que l'on n'évoque jamais. C'est du reste très paradoxal si on considère que c'est une des activités les plus pratiquées par l'humanité. Mais c'est dans la solitude de sa chambre, au fond de son lit, enfermé dans les toilettes... que nous avons pratiqué nos premières masturbations et à cette habitude s'est donc durablement associée l'idée d'isolement et de clandestinité pour échapper à la honte et à la culpabilité. 
Briser ce conditionnement est un obstacle de plus à franchir pour pratiquer une bonne masturbation à deux ou à plusieurs.
Il faut avoir surmonté pas mal d'inhibitions, et avoir fait un chemin personnel que beaucoup de masturbateurs n'ont pas parcouru. La masturbation à plusieurs c'est une activité qu'on peut pratiquer avec plaisir seulement lorsqu'on a résolu ses complexes personnels. C'est aussi souvent une pratique sexuelle à laquelle on revient après avoir accumulé un grand nombre d'autres expériences. Du coup les masturbateurs "libérés" joueurs et bavards, qui pratiquent la branle à plusieurs, sont plutôt des hommes qui ont dépassé la trentaine et souvent la quarantaine. 
La masturbation partagée est une activité sexuelle où on revient après avoir un peu roulé sa bosse. A la différence des traditionnels rapports de pénétration où les rôles sont généralement définis, où les partenaires sont interchangeables et où la stimulation du fantasme est pauvre, la masturbation partagée est au contraire un terreau fertile pour faire croître le fantasme. 
Dans un rapport de pénétration traditionnel, baiseur ou baisé, finalement la communication entre les partenaires est faible (Souvent il m'est arrivé d'avoir, comme baiseur, le sentiment d'être utilisé comme une simple machine. Ce sentiment de dépersonnalisation est très désagréable (et troublant) pour une activité qui devrait réclamer un échange beaucoup plus intime).
La branle partagée c'est tout autre chose car on peut jouer avec son partenaire, tourner autour de ses fantasmes, exposer les siens, échanger son plaisir dans le regard etc... La communication sexuelle est plus riche et plus intense. Sauf si la branle a tourné court, on a vraiment le sentiment d'avoir rencontré une vraie personne, d'avoir joué avec ses fantasmes, de lui en avoir découvert d'autres etc... Alors que, dans un rapport de pénétration, on a parfois un léger sentiment de frustration, même après avoir joui, on a, au contraire, un sentiment de totale plénitude et d'épanouissement après une bonne masturbation partagée au cours de laquelle notre monde de fantasmes a été bien stimulé et parfois, enrichi au contact de l'autre.
Les anglo-saxons parlent de "connexion" entre deux personnes pendant la masturbation. C'est vrai qu'il il y a un véritable échange au cours duquel le contact ne s'établit pas sur des bases sociales, amicales ou émotionnelles mais sur quelque chose de plus profond encore, sur notre animalité. Sur ce que nous partageons tous : notre essence d'hommes. Fondée sur cette racine commune, la connexion est plus intense. 

Alors qu'elle refoulée et jugée tabou tout le reste du temps, l'animalité qui relie deux masturbateurs pendant la branle, peut s'exprimer avec beaucoup de franchise. Tous les tabous volent en éclat, et c'est l'expérience de cette grande liberté qui donne un sentiment de plénitude et d'abandon.

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Tous les masturbateurs confirmés, savent qu'une bonne masturbation est une sexualité riche qui stimule non seulement les organes sexuels mais aussi l'univers imaginaire, le fantasme et parfois la créativité.
Il faut toutefois faire la part des choses. La branlette vite faite est à la masturbation ce qu'un jambon-beurre est à la gastronomie : un simple coupe-faim. en revanche, une masturbation longue, où on prend le temps de bien s'enfoncer, d'approcher plusieurs fois de ses limites, de faire des pauses, de recommencer... est un véritable repas de chef étoilé. 
En prenant le temps on construit sa masturbation étape par étape en se faisant monter graduellement. Un peu de cam, un peu de porno à mater, un peu de blog à consulter, de messages à lire ou à envoyer, des échanges en chat un peu chauds... De nouveau un peu de cam avec un partenaire, encore du porno à mater en rebondissant d'une vidéo ou d'un site à l'autre, en jouant avec ses accessoires... Par étage, en chargeant bien, on construit sa masturbation jusqu'à arriver à un palier supérieur où toute l'attention, toute l'énergie sont concentrées dans la queue. A ce stade c'est elle qui commande. Le cerveau rationnel a rendu les armes et c'est le cerveau archaïque, animal, celui qui est enfoui la plupart du temps sous nos oripeaux de civilisation, qui reprend le dessus.


Aucune autre activité ne nous rattache si bien avec notre animalité profonde. Cette découverte, qui peut être vertigineuse, peut parfois faire peur.  C'est pourquoi certains ont du mal à lâcher prise complètement. Les grands amateurs savent au contraire que c'est là que se trouve la zone de plaisir la plus incandescente et ils s'y adonnent sans réserve. Bave, salive, grognements, gémissements, râles, visages déshumanisés par les grimaces, langue pendante... accompagnent souvent une exhibition intégrale et sans retenue de la masturbation. A ce moment on n'est plus qu'une queue et rien d'autre. 
On touche ici à un autre aspect essentiel de la masturbation partagée. Pour que l'expérience de la masturbation soit plus forte et le plaisir plus intense, il faut la montrer. Il faut exposer largement son plaisir, en être fier. Etre fier de sa virilité, l'arborer comme un trophée et la mettre en avant sans aucune pudeur. En face l'un de l'autre, les cuisses écartées se masturber longuement, les yeux dans les yeux, en se montrant largement. Partager entre hommes ce plaisir sans équivalent. 
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Plutôt que les masturbations à partenaires multiples, qui ont aussi leurs amateurs, je préfère les branles à deux où a plus le temps de se concentrer sur le plaisir de l'autre, où on peut l'accompagner par la voix à bien se donner, bien se lâcher et à l'accompagner et descendre avec lui dans son plaisir. Des encouragements, des appréciations, des commentaires sur le spectacle offert... sont de puissants stimulants. La voix, le regard suffisent souvent. Inutile de toucher son partenaire. C'est la raison pour laquelle la branle partagée en cam (avec un partenaire réceptif et joueur et une bonne connexion....) n'est pas une expérience frustrante. 

Plutôt que de se branler en même temps de façon désordonnée, mieux vaut s'exhiber l'un devant l'autre à tour de rôle. Bien se montrer, bien se donner et s'enfoncer dans sa propre masturbation en écoutant les encouragements de son vis-à-vis. Voir dans sa queue tendue le plaisir qu'il a à nous voir nous-mêmes, l'entendre dire le plaisir qu'il prend à nous regarder. Se branler pour lui, le voir se branler pour nous.
En démultipliant l'image et en variant les points de vue, les miroirs peuvent augmenter encore l'excitation. 

Il y a évidemment une forte dimension narcissique dans la masturbation et plus encore dans la masturbation partagée où l'autre, comme un double,  agit comme soi-même, ressent les mêmes sensations et jouit des mêmes plaisirs.
Ver-ti-gi-neux !"

 

 

Atrès très viteles gars

 

J'te kiss

 

 

 

 

Par accromasturbation
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