Le blog de accromasturbation
Salut les frerots, Les pines vont bien? Les tronches ce sont bien déformées? Les glands sont bien humide? Les langues pendant? Ca rale, ça rute ?…
Lun 9 sep 2013
12 commentaires
je pene ue lorsqu'on est accro comme nous c'est difficile d'arreter voir iimpossible. Alors je vais être honnete, de mon coté je ne veux surtout pas m'arreter
accromasturbation
Dire que j'ai failli passer à côté de ce commentaire! Merci, Onaniste, pour ce long texte, merci en mon nom mais aussi au nom de tous nos frangins de sturbe. Encore une fois, je dois vous l'avouer,
je suis dans une période "tiède" concernant ma vie masturbatoire et j'ai besoin d'être épaulé par un ou des potes. Mais, je dois vous l'avouer ici, dans mon état actuel certains textes qui
m'excitent bcp quand je suis dans une période de rut masturbatoire, je veux parler des conversations sur les fantasmes, le porno, le dialogue de rutage, sont inopérants dans mon état actuel. Ce qui
me motive beaucoup plus c'est de sentir que d'autres ont ou ont eu les mêmes doutes que moi et se posent des questions. Je sais, j'aborde ici un sujet qu'il n'est peut-être pas de bon goût
d'aborder dans ce blog dédié avant tout à l'excitation mutuelle. C'est un sujet peut-être tabou ici(peut-être vais-je me faire censurer?). Que les choses soient claires: je n'ai aucune culpabilité
concernant mes pratiques masturbatoires et mes fantasmes et pratiques les plus pervers et aucun jugement sur toutes les pratiques les plus perverses que peuvent avoir mes frangins masturbateurs. Je
sais que la recherche de l'excitation est extrêmement importante pour nous et que rien de ce qui peut être efficace ne doit être écarté. Il s'agit en fait de la place que peut avoir notre addiction
dans notre vie, le temps que cette addiction nous prend par rapport aux autres activités sociales, amicales, familiales, professionnelles, culturelles....et la façon de gérer tout ça. Est-ce la
place ici pour parler de ça? Aux frangins et à Mika d'en décider...Je comprendrais parfaitement des réactions négatives (on est là pour ce masturber la pine, pas le cerveau...)Toujours est-il que
la prose d'Onaniste me touche droit au cœur(et à la bite!) et me motive particulièrement. J'aimerais bcp pouvoir correspondre plus personnellement avec toi si tu le peux. Je te rappelle mon
adresse: phallophore@orange.fr
Si d'autres sturbeurs ici ont été intéressés par mes questions et veulent prendre contact directement avec moi, qu'ils n'hésitent pas.
Bien à vous tous, mes frères sturbeurs, je vous aime tous beaucoup et peut-être j'envie ceux qui ne se posent pas trop de questions.....
Si d'autres sturbeurs ici ont été intéressés par mes questions et veulent prendre contact directement avec moi, qu'ils n'hésitent pas.
Bien à vous tous, mes frères sturbeurs, je vous aime tous beaucoup et peut-être j'envie ceux qui ne se posent pas trop de questions.....
l'obsédé - le 30/09/2013 à 12h05
Ne sois ni désolé de ton commentaire, et ne pense pas non plus que je vais virer ton commentaire. Tu as justement besoins de nous, tu es dans un phase plus délicate et tu n'es pas le seul à passer par la. La seule chose c'est qu'il faut en parler, donc tu es au bon endroit. Ca mériterai meme un article.
accromasturbation
je suis agréablement surpris, et surtout très honoré, que ce que j’écris ici entre en une résonance si profonde avec vous, au point que notre frère Philippe éprouve le besoin de me citer in extenso ! Je l’en remercie chaleureusement en lui tâtant amicalement sa bite de branleur, ainsi que les vôtres.
Accessoirement je pense que, si ce que j’ai écrit est devenu difficilement accessible, cela est dû au fait technique que nous sommes ici sur un blog – celui de Mika, qui a choisi cette forme de présence sur le net – et non, par exemple, sur un forum où chacun et chaque thème a sa place et sont facilement repérables.
Moi aussi Philippe, j’ai beaucoup apprécié ta « confession », et la franchise avec laquelle tu nous parles de tes « bonnes résolutions », qui sont une décision que la plupart d’entre nous connaissent bien, et un moment par lequel nous sommes tous plus ou moins passés :
« Bon, maintenant ça suffit, j’arrête. J’y passe trop de temps, ça me bouffe la vie : professionnelle, sociale, personnelle. Il faut que je me débarrasse de ce vice, de cette addiction. Que je redevienne "normal" ». Et nous voilà à inventer des petits stratagèmes pour réduire notre consommation de porno (si telle est notre addiction), la fréquence de nos orgasmes (si nous sommes des juteurs), et surtout le temps de notre pratique masturbatoire (car si nous ne sommes pas tous des juteurs, nous sommes tous des ruteurs !).
Ton témoignage, Philippe, me rappelle une des occasions où j’avais, moi aussi, pris la décision d’arrêter la branle. Je devais avoir 18 ans, j’étais étudiant, et j’habitais seul une chambre dans une cité universitaire : circonstances idéales pour que je me laisse aller au vice masturbatoire qui m’habitait et me tourmentait depuis bien avant ma puberté. Là, je me ravageais sauvagement, déraisonnablement, la pine. Je prenais sur mon temps de sommeil, et je ne m’endormais qu’épuisé par de très longues heures de sturbe, et des orgasmes à répétition, car j’étais à l’époque à la fois un ruteur et un juteur. Mes études en pâtissaient, et je me demande comment j’ai fini par pouvoir passer mes concours.
Aussi, j’ai un jour décidé de mettre en place un stratagème pour mettre fin, ou au moins un frein, à ma vie de branleur. Devant apprendre les jours de la semaine en tchèque, je m’étais fait un calendrier avec les noms des jours dans cette langue : Pondělí, Úterý… ! Et je marquais d’une croix chaque jour que j’avais réussi à passer sans juter, comme une victoire remportée sur le démon de la masturbation !
Je ne me souviens plus combien de temps j’ai tenu, mais je sais, comme vous, que ça n’a pas duré très longtemps ! Je suis évidemment très vite retombé dans cette pratique qui était d’autant plus mon vice, qu’elle était en fait LA NATURE PROFONDE DE MA SEXUALITÉ. Alors, j’ai retrouvé mes nuits courtes, ma gueule d’accro à la sturbe, mes slips crades, ma consommation du rare matériel pornographique qu’on trouvait à l’époque sur papier (à des prix astronomiques) : surtout des revues prétendument culturistes, détournées de leur objet, principalement importées des USA. Mais à l’époque était apparue une revue française, intitulée Olympe, dont je ne ratais pas un exemplaire. C’est là que je trouvais la plupart de mon matériau pornographique : photos en noir et blanc de culturistes, sur lesquelles je cherchais la moindre trace de bosse sexuelle sous les maillots des mecs : renflement des couilles, bâton de la verge et bouton du gland ! Et je matais ça avidement, en me branlant comme un dingue dès que je me retrouvais seul dans ma piaule d’étudiant. Je me rappelle même que, lorsque je quittais ma chambre, ne fût-ce que pour aller casser la croûte au restau-u, je laissais mes revues ouvertes aux pages qui m’excitaient le plus, c’est à dire celles dont le contenu sexuel était le plus évident et le plus facilement consommable : cela afin de retrouver, dès mon retour, cette source d’excitation et de pouvoir me remettre à me masturber.
Inutile de vous dire que, depuis, je n’ai cessé d’être un grand amateur de photos suggestives de sportos et de paquets sexuels, qui m’excitent facilement plus que des photos de nudité totale… (Je suis membre d’un très bon groupe Yahoo! où circulent des photos de paquets : M2M-BulgeLovers, avis aux amateurs…).
Les jeunes, et moins jeunes, branleurs d’aujourd’hui, ne savent pas quelle chance ils ont d’avoir si facilement accès, grâce à Internet, à tout le matériau porno dont ils ont besoin et envie ! Il est d’ailleurs bien connu aujourd’hui que cette facilité est un élément qui renforce considérablement l’addiction.
Cher Philippe, la fin de ta « confession » reflète parfaitement ce qu’est la vie d’un accro à la sturbe. La consommation effrénée de porno, et le besoin qui croît de façon exponentielle, en quantité et en intensité. La sniffe des odeurs et des slobs. La pisse qui force la barrière de l’érection (il y a eu un moment où je ne me branlais que comme ça). Les accessoires et les cockrings. L’excitation anale et prostatique. L’addiction, l’évocation des branles molles en semi-érection, et le besoin de se forcer pour aller jusqu’aux limites, et les dépasser. Tout cela me parle comme si je me parlais à moi-même.
À mon tour donc, à notre tour, de te remercier pour ce témoignage si bien écrit, qui est un fraternel encouragement à continuer de vivre notre sexualité telle qu’elle est. Oui, d’une certaine manière, nous pouvons dire en effet que nous formons une « aristocratie de la masturbation ». Et l’abondance et la qualité des commentaires qui précèdent le mien sont les meilleurs remerciements possibles pour ta participation, ainsi que pour les efforts de Mika pour faire vivre cet indispensable blog !
Je tâte amicalement vos sales bites de branleurs !
Onaniste